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      LES HELICES DE NORMANDIE
MONTAGE DES PREMIERES HELICES ET ESSAIS EN MER

HELICES A TROIS PALES HELICES A QUATRE PALES
CONCEPTION / FABRICATION MONTAGE DES HELICES / ESSAIS EN MER   
            
 
 
           
            
PAGE EN COURS DE PREPARATION
 
Début 1935, les hélices sont prêtes. Le 8 Février au matin, après avoir voyagé de nuit dans les rues de Londres depuis West Ferry-road, les hélices de Manganese Bronze and Brass Co. rejoignent celles de J. Stone & Co. sur un quai de Deptford. Elles y sont chargées à bord du cargo "Penhir" qui les emménera vers la France.
 
 S.S NORMANDIE - Chargement d`une hélice à trois pales à bord du Penhir - Photo 1 S.S NORMANDIE - Chargement dune hélice à trois pales à bord du Penhir - Photo 2       S.S NORMANDIE - Chargement dune hélice à trois pales à bord du Penhir - Photo 3
                                                                                                                    Embarquement des hélices à bord du steamer Penhir.                                             Photo TRAMPUS - Paris

MARS 1935

Les mouvements de grève au Chantier de Saint-Nazaire retardent l'achèvement des travaux du navire. La date des premiers essais en mer est repoussée d'une quinzaine de jours. La livraison prévue au 20 Avril ne pourra être maintenue. 
 
s.s Normandie quitte son quai d`armement pour la cale sèche  s.s Normandie quitte son quai d`armement pour la cale sèche où seront installées les hélices s.s. Normandie - départ du quai d`armement avant essais 
  Au premier plan : le remorqueur HOËDIC - Photo ACME PICTURES - Paris  
s.s. Normandie - Le 18 Mars, de nombreux ouvriers des chantiers Pénhoët viennent admirer Normandie se dirigeant vers la cale sèche S.S NORMANDIE ARRIVEE EN CALE SECHE POUR MONTAGE DES HELICES  s.s Normandie quitte son quai d`armement pour la cale sèche où seront installées les hélices 
Photo TRAMPUS - Paris Carte photo anonyme  
Le 18 Mars, remorqué par le Hoëdic Normandie quitte le quai d'armement pour la cale sèche où les hélices seront installées.

Le 18 Mars, Normandie quitte son quai d'armement pour la cale sèche où il sera nettoyé et recevra une nouvelle peinture qui effacera les souillures des eaux stagnantes du quai où il séjourna pendant vingt-neuf mois. Encore incapable de se mouvoir par lui-même, son premier jeu d'hélices y sera également monté.

De puissants remorqueurs le guident vers la forme Joubert. Au premier plan, le Hoëdic. Appartenant à la Compagnie Nazairienne de Remorquage et de Sauvetage ce remorqueur de haute mer, construit en 1931 aux Chantiers Navals Cochrane & Sons Ld. de Selby (Angleterre), développe une puissance de 1.000 cv.
 
S.S NORMANDIE - 20 Mars 1935 - Lavage d`une hélice 3 pales S.S NORMANDIE - Mars 1935 - Installation dune hélice 3 pales S.S NORMANDIE - Mars 1935 - Hélice 3 pales montée, vue de profil.
20 Mars : lavage d'une hélice à 3 pales avant installation
Photo TRAMPUS - Paris
Une hélice de tribord prête à être hissée sur son arbre  Hélice de babord montée, prête à fonctionner
    
S.S NORMANDIE - Mars 1935 - Vue arrière des 4 hélices à 3 pales S.S NORMANDIE - Mars 1935 - 2 hélices babord montées - vues du dessous S.S NORMANDIE - Mars 1935 - Ailerons dhélices à 3 pales
Les quatre hélices à 3 pales sont installées Vues des premiers ailerons entourant les arbres d'hélices
 
LES ARBRES PORTE-HELICE
Les 160.000 CV que représente la puissance de l'appareil moteur de Normandie sont transmis aux hélices par quatre arbres porte-hélice de 18 mètres de longueur, 60 centimètres de diamètre, et chemisés en bronze sur une longueur de 12,40 mètres. Pesant chacun 30,50 tonnes, ils nécessiteront l'emploi de lingots de 65 tonnes. Ils seront fabriqués par la Société des Etablissements Marrel Frères et les Ets. Schneider de Paris.
La Société des Etablissements Marrel Frères, qui a livré trois sur quatre de ces arbres, est particulièrement qualifiée pour exécuter, dans ses usines de Rive-de-Gier, des pièces aussi importantes et aussi délicates. Fournisseur des plus gros éléments de canons de la marine militaire, elle dispose notamment d'un four de 100 tonnes, de presses à gabarier et à forger de 6.000 tonnes, d'un marteau-pillon de 100 tonnes et d'un laminoir de 14.000 CV. Elle est en outre spécialisée dans la fabrication des plaques de blindage qui entrent dans la construction des navires de ligne de l'époque.
Un arbre d'hélice de Normandie.
A gauche (en haut de la flèche) : un arbre d'hélice "classique"
Photo Shipbuilder and Marine Engine-Builder - Juin 1935
 
     
LES ESSAIS EN MER
     
Le Samedi 4 Mai 1935, c'est l'effervescence sur le quai d'armement. On s'active aux derniers préparatifs de départ.
C'est le Dimanche 5 Mai 1935, à marée haute en fin d'après-midi, que Normandie quittera définitivement Saint-Nazaire par le chenal spécialement creusé pour lui et tout juste terminé depuis le 31 Mars. 

La foule est venue en masse. Des nazairiens bien sûr, mais aussi des visiteurs venus de la France entière. Ils sont plusieurs dizaines de milliers à assister à l'évènement maritime de l'année.
Les Commandants Pugnet et Thoreux sont à la manoeuvre. De puissants remorqueurs vont tirer lentement le nouveau géant d'acier vers l'océan.

 
 s.s. Normandie - 4 Mai 1935 - Derniers préparatifs au quai d`armement avant départ pour les essais en mer
 4 Mai 1935 - Derniers préparatifs au quai d'armement  avant le
départ pour les essais en mer.
Au premier plan le paquebot"Ville d'Alger" en construction
   
 
s.s. Normandie - Départ de St; Nazaire pour les essais en mer Normandie en cale sèche avant son départ pour les essais en mer
  L'Illustration - 1er Juin 1935
   
S.S Normandie - Le Miroir du Monde 11 Mai 1935 - Couverture - Article sur le départ pour les essais  LE MIROIR DU MONDE - Extrait en images de la 1ère sortie de Normandie pour les essais en me
"Miroir du Monde" - N°271 du 11 Mai 1935
          
CP TITO - Normandie quitte la forme écluse de St. Nazaire pour les essais en mer
"Départ de la Normandie - Le Paquebot sort de la Grande Ecluse pour entrer dans la Loire"
Carte postale TITO - Bloc Frères. Réf. sur le site : TITOG E-1-1-1PSB
Extrait de l'article du Miroir du Monde N°271 du 11 Mai 1935

A 17 heures, sous grand pavois Normandie prend la mer sous une pluie battante. Il est escorté par deux torpilleurs de la Marine militaire : l'Adroit et le Foudroyant. Le navire va pouvoir enfin évoluer librement.
 
 Le torpilleur Adroit qui accompagne Normandie au début des essais en mer Le torpilleur Foudroyant qui accompagne Normandie au début des essais en mer
Le Torpilleur Adroit   Le Torpilleur Foudroyant

Contrairement aux pratiques habituelles des Chantiers Navals de Penhoët et de la Compagnie Générale Transatlantique, les essais à la mer sont prévus sur une période très courte de moins d'une semaine et se dérouleront jusqu'au Samedi 11 Mai. Les équipes dirigeantes sont confiantes quant aux résultats de ces essais. Par ailleurs, les retards dûs aux divers conflits se sont accumulés, il faut donc écourter au maximum les délais superflus.


 


 



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